(crédit photo : © Hugo Souchet)

 

 

Au départ, il y a eu des groupes de lycée et de fac, mais on retiendra principalement l'aventure Madinkà de 1995 à 2008, en tant que cofondateur-leader-chanteur-auteur du groupe et plus de 200 concerts dans des salles prestigieuses en France, Suisse, Belgique, en tête d'affiche comme en premières parties d'artistes tels que Indochine, New Model Army, Aqme, Echo & The Bunnymen, Patrick Duff (ex Strange Love) & Adrian Utley de Portishead, Killing Joke... Le groupe est très largement chroniqué dans une certaine presse spécialisée comme généraliste (Rocksound, Télérama, Libé, Rockmag, Compact…) et sera notamment photographié par Jean-Marie Périer aux cotés d'artistes aussi variés que Dominique A, Benjamin Biolay, Dolly, Émilie Simon, Kyo... pour Paris-Match lors d'une photo "Génération 2004" qui se fait -par son décor, sa configuration du cadre et son célèbre photographe- la réplique version 2004 de la mythique photo du magazine Salut les copains ! parue dans les années 60...

 

Puis, après Plus bisensuel que sexuel, premier roman salué au Salon du Premier Roman (2008) et présenté au Salon du Livre (Paris, 2008), publié aux Éditions Le Bord De l'Eau, et un second, tout aussi singulier et troublant, Les amours anormales aux Éditions Du 38/Hachette en 2016 rehaussé d'une version livre-audio chez Velvet Audiobook/Hardigan en 2018 (cf dossier de presse dans la section "press & médias" du site)...

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après deux EP's solo -EP (2013) + À part (2015)- remarqués notamment avec les titres Lesbian boy, Amants secrets, Mon enfant et À part...

 

après l'écriture de la quasi totalité des textes de l'album La beauté de l'idée (Verycords, 2015) de Dominik Nicolas, co-fondateur d'Indochine et guitariste-compositeur de tous les titres du groupe de 1981 à 1995...

Noël Matteï livre L’Écho des liens enfuis où il écrit comme à son habitude tous les lyrics mais sur lequel, pour la toute première fois, il compose seul la quasi totalité des musiques de l'album — en grande partie co-arrangées et réalisées par le multi-instrumentiste Nicolas Marsal — qui sort en licence chez Tekini Records (cf détail des crédits sur le digital booklet en cliquant sur la pochette de l'album ci-dessous).

 

Le premier single choisi en éclaireur du LP est H.E.L.P.  avec un featuring du jeune groupe electro Lux For The Monsters (à l'interprétation comme à la composition). Le vidéo-clip officiel qui accompagne le single, à l'atmosphère tendue, sensuelle et poétique (tourné en majeure partie à Lausanne et réalisé par l’artiste lui-même), relate le mystère fulgurant d’une rencontre avec une impossibilité à fixer le bonheur des instantanés volatiles de la relation (thème cher à l’auteur aux deux tréma depuis ses débuts). Dès l'une des toutes premières images -le plan subitement silencieux et mystérieux des larges hélices d'un ventilateur au plafond mutilant l'air à grande vitesse- on peut noter un clin d'oeil discret de Noël à une de ses séries cultes, Twin Peaks, de David Lynch. Puis, la caméra se fait tant la présence solaire de l’Autre qu’un témoin de la solitude et du vide autour du personnage que l’on suit. Un défilement de scènes de vie à l'esthétique d'un cinéma indépendant cher à l'artiste, contemplatif de l'intérieur comme une caméra de l'âme, dénonçant tout en subtilité et intelligence le néant d'ouverture d'esprit de nos sociétés trop souvent. Une vidéo emplie d’émotions et d'aveux pudiquement retenus jusqu’à la douleur interne de l’échec final qui saisit telle une douche froide...

 

Quelques mois plus tard, le même jour, sortent deux autres singles. Et, passion, cohérence et minutie obligent, deux clips !

Une sorte de court-métrage poétique sur le titre À bout pas au bout interprété en duo avec Emmanuelle Monet aka Manu (ex-Dolly), mettant en scène un couple (la sensualité des corps est cette fois sublimée par la danse contemporaine) dans un étau entre force de ses sentiments et usure du quotidien. Il est une nouvelle fois réalisé par l’artiste lui-même sur une chorégraphie originale et performance de la danseuse contemporaine Emmanuelle Faure du Collectif Bawa, et la perf toute aussi réussie de Benjamin Thomas (déjà présent au casting de H.E.L.P.).

Tu ne m’aimes pas de trop m’aimer, est quant à lui réalisé par Sinh Vu Do avec de très belles images indie-pop filmées live en studio (le clip est suivi d’une vidéo-hommage d’une minute à un ami disparu extrêmement cher à l’artiste et à sa fille Louka Luan-Rose qui assure les backing vocals sur le morceau -archives vidéo personnelles sur l'instrumental L’Été 80, plage 10 de L’Écho des liens enfuis).

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Noël a de plus laissé une carte blanche à des musiciens indépendants, et dont il affectionne le travail, pour remixer les deux titres phares de chaque maxi-single. On y retrouve Stéphane Dorey aka Fergus (ex compositeur-guitariste de Vendetta), Wayne, Vinaya, Manu, Projet Sorbonne, Xavier Gazon et le violoniste-arrangeur Henri Graëtz (Les Valentins, Autour de Lucie, Mercedes Audras, Arielle Dombasle & Nicolas Ker...)

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L'album sera récompensé en février 2019 par la Commission Action Culturelle de la SACEM comme un des meilleurs albums autoproduits 2018 tous styles confondus -car, si effectivement signé en licence sur le label Tekini Records (un des rares toujours existants au sein duquel les termes passion, éthique, et bon son résonnent fort), le disque n'en reste pas moins produit par Noël Matteï. 

 

 

Courts extraits de presse non exhaustifs (cf section "press & médias" du site pour les chroniques complètes)
"Superbe C’est Rien, poignant duo avec Buzy dans la plus pure tradition Gainsbourienne" — (Longueur d'ondes)

"L’auteur du roman Plus bisensuel que sexuel continue d’explorer les sexualités et nous offre un album des plus sensuels" — (Francofans Mag)

"Adepte du chanter-parler, sans délaisser pour autant les mélodies, il défend des textes très littéraires" — (Rock&folk) 

"L'écriture de Noël Matteï est précise et soignée, dans la veine d'un Gainsbourg, d'un Bashung ou d'un Miossec. Avec ce premier opus, il était bien évident que les membres de la Commission de l'Action Culturelle de la Sacem aient voulu parier sur l'assurance décomplexée de ce projet prometteur" — (Keyboards Recording Magazine)

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