Après l’obtention d’une licence LMS avec niveau maîtrise (Sorbonne, Paris), et parallèlement à mon activité artistique (auteur/musicien, membre de la SACEM), je me suis dirigé vers la psychanalyse avec cure analytique (cure type)/analyse didactique et réflexions de travail sur la psychanalyse freudienne et post-freudienne (2004-2017).

J’ai acquis une expérience et un enseignement riches tant sur les principes fondamentaux de ces courants psychanalytiques que sur l'acquisition de leurs techniques. Pendant ces treize années de travail, d'observation, de formation, d'assimilation, puis de digestion des théories et pratiques, j'ai toujours tenu à ne pas m’enfermer dans un courant de pensée psychanalytique strict, mais bien au contraire d'exercer en mettant à profit toutes les connaissances assimilées post-parcours, et cerner ainsi le plus grand nombre d'atouts et de bienfaits — les limites aussi — de la pratique psychanalytique de Freud à nos jours (des post-freudiens et apports majeurs de Donald W. Winnicott à la psychologie analytique des recherches de Jung pour ne citer qu'eux deux de façon non exhaustive). 

Avec l'immense respect que j'ai pour chaque école de pensée que j'ai pu approfondir, son travail, ses recherches, son engagement, ses publications, son cadre, sa déontologie, je préfère néanmoins explorer l’étendue des richesses et des méthodes engendrées depuis Freud à la notion de "chapelle" parfois encore persistante dans la profession. 

Le temps avance, le Monde change, nos sociétés aussi. Cette grande et belle aventure de la psychanalyse aux connaissances et apports indéniables sur la psyché de l’individu humain ne demandera toujours qu’à être enrichie, adaptée, malaxée, et non figée. 

C’est en tout cas ma conception tant de la psychanalyse (dans une de ses dimensions plus intégrative) que de la relation d'aide liée à mes activités d'analyste, thérapeute et sophrologue, et c’est par passion d’elles et dans cet état d’esprit-là que :

— je me suis attaché à découvrir et approfondir plusieurs courants de pensée psychanalytiques durant toutes ces années depuis ma toute première cure analytique, et j’en approfondis d’autres encore (parce qu’il est essentiel de ne jamais perdre de vue, et avec la plus grande humilité, qu’on ne doit jamais dormir sur ses acquis, chacun de nous en effet ne cessera jamais d’apprendre même dans les domaines qui sont les nôtres),

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— j’ai suivi à partir de 2017 une formation de sophrologie à l'IFS de Paris (présentiel) que je juge utile à ma pratique de relation d'aide en fonction de la problématique rencontrée (certaines relaxations dynamiques et sophronisations peuvent être d'ailleurs particulièrement adaptées aussi en fin de séance analytique),

— j'ai exploré par ailleurs des thérapies psycho-corporelles comme la Gestalt dont la vision humaniste, l'importance du dialogue, la qualité de l'échange et la bienveillance qui entoure tant la thérapie que le massage me parlent et m’ont conduit à acquérir en 2016 le module initiatique de Gestalt Massage Praticien (les travaux des allemands Fritz Perls et sa femme Laura, respectivement psychiatre-psychanalyste et psychologue — auxquels on doit la naissance du courant — furent d'ailleurs basés tant sur la psychanalyse de Freud que sur celle de Jung entre autres, et j'accorde forcément une importance à préciser ici la pluralité de leurs inspirations motrices).

— je me suis familiarisé également avec la thérapie comportementale car les résultats sont probants, et à plus courts termes aussi dans la résolution de problématiques-handicap du quotidien, même si le psychanalyste que je suis reste un convaincu fervent de l'analyse, de son langage par associations libres, tel un parcours mental tracé par le travail commun dans le but de trouver une autre façon, toute aussi juste, de raconter et de vivre son histoire. Chercher un autre chemin, sur lequel on sent que l'on existe quand la rencontre avec le Soi émerge.
Je suis donc tout en nuances — voire méfiant — quant à l’obsession, parfois, des évaluations chiffrées et des performances avec (dans le milieu de l'éducation nationale, des entreprises...), ainsi qu'au risque existant de tendre vers une conception normative de l'adaptation du sujet à une société —déprogrammation/reprogrammation — plutôt que lui permettre la pleine découverte de soi, de ses singularités propres libérées des classifications sociales ou pathologiques, et prendre sa place sociétale non pas avec les mots d'un modèle autre mais bien avec son Je. Être un existant. 

J'ai en revanche souhaité que mon activité puisse être librement coordonnée avec celle d'un neuropsychologue, dans un respect total du secret professionnel, mais via des échanges fréquents à l'interactivité tant ouverte qu'enrichissante pour les deux domaines de spécificité (j'emploie volontairement ici le terme de coordination qui signifie une "harmonisation d'activités diverses dans un souci d'efficacité"). Alliée aux séances régulières de contrôle du psychanalyste avec un superviseur de pratique, cette coordination apporte complémentarité et recul plus larges encore. Un choix réfléchi me permettant, quand nécessaire, un éclairage précis sur les fonctionnements cognitifs, leur évaluation et leur rééducation (car parfois entreprises en parallèle par des sujets suivis en séances de thérapie, certains enfants et adolescents notamment). Une complémentarité à mon approche et mon exercice de psychanalyste et thérapeute, alimentant, qui plus est, mes connaissances comme ma réflexion.

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Ce sont là quelques unes de mes façons de posséder un maximum d’outils pour une meilleure adaptation à chaque patient et sa problématique.

Mon parcours depuis deux décennies dans le milieu professionnel artistique a lui aussi largement contribué à affûter — et pas si indirectement que ça — mon regard d'analysant, avant celui de l'analyste d'aujourd'hui, par un long travail de ressenti, puis de décryptage, de réflexion et d'écriture quasi permanent du début à aujourd'hui sur les thèmes récurrents abordés (cf espace "Auteur & musicien" de ce site).

Un milieu dans lequel les vertiges de la création, l'adrénaline de la scène, les rencontres et les partages se heurtent aux rouages et autres conflits d’intérêts qui régissent les relations trop souvent toxiques d’une certaine industrie. C’est au sein de celle-ci notamment -où l'égo étouffe souvent chez l'individu le développement d'une bénéfique et nécessaire estime de soi- que j’ai pu développer mes techniques d'écoute et d'observation des multiples comportements humains en société et de leurs motivations à agir — conscientes ou inconscientes.

Une lecture claire n'est possible que lorsque le sujet a préalablement su définir sa propre place, puis, dans un deuxième temps seulement, celle de l'autre dans l'espace partagé (sans jamais les croire identiques en raison du lien partiellement unificateur).

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"L’un semble souvent être l’autre : mais il ne fait que sembler" (Heidegger, Holzwege, 1952)

Ce, vers une tentative d'objectivité peu à peu débarrassée, par la compréhension des schémas, de tout jugement auto-centré, trompeur et souvent donc inapproprié. Ainsi, les expériences de la Vie permettent toujours de grandir, de s'apaiser pour qui en découvre la juste lecture, à chaque âge, dans tout parcours et toute histoire de l'individu mouvant que chacun de nous est, en lien avec l'extérieur et l'intérieur de soi. 

Cette approche tant psychanalytique que psycho-corporelle et philosophique a développé une qualité d’écoute essentielle, saine et bienveillante, qui s'installe naturellement dans les séances entre analyste et analysé(e)-analysant(e) de notre alliance thérapeutique.

Il n'existe pas un parcours de vie pouvant servir de référence universelle car ce qui épanouit soi n'épanouira pas forcément l'autre quand il s'agit de composer avec l'envers, peu ou non visible mais toujours existant, de la surface. Il existe en revanche un chemin propre à chaque individu, qui, une fois foulé, lui sied, le rassure, et parfois même le comble.

Alors, quels que soient le milieu privé et/ou professionnel, le genre, la sexualité, l'âge, les croyances, l'éducation, le passif, la/les problématique(s), il sera primordial, tout en nuances aiguisées, de chercher à définir qui on est pour découvrir ce qui sied à soi. Connaître ses propres forces (pour en optimiser leur potentiel) comme ses faiblesses (pour savoir les valoriser en atouts singuliers) est essentiel. Traverser les perpétuelles mouvances  avec son propre fil d'Ariane perpétuellement là. Sans se perdre. C'est ce qui fait sens, permet d'impulser le rebond, offre la réflexion lucide, la visite de l'inconscient et de ses nébuleuses, leur éclairage, même dans les périodes les plus fragiles mentalement, physiquement et/ou financièrement, ces moments où l’on éprouve la douloureuse sensation d’être plus face à un mur qu’à un pont...

Votre parole et ses "associations libres" permettront l'accès sur ce pont et sa visibilité dégagée, où un horizon clair se dessinera alors devant vous, telle une perspective nette et sereine du choix. 

Là est notamment la relation d'aide au travail sur vos problématiques strictement personnelles et confidentielles que vous accomplirez concrètement dans mon cabinet lors de nos séances.

Quand il s'agit d'un premier RDV, je vous recontacte par SMS ou téléphone (sous 48H maximum habituellement) afin de confirmer la séance au cabinet, vous reprécisant le jour, l'horaire, l'adresse ainsi que les modalités de rémunération. Puis, à l'issue de cette séance, si c'est mutuellement souhaité, nous définirons ensemble le rythme en fonction de la problématique.

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Notre liberté n’est pas plus à imposer aux autres qu’à nous-mêmes.